mercredi 28 janvier 2015

De Rancho Sol de Mayo à Cabo Riviera

Mercredi le 28 janvier. De Rancho Sol de Mayo à Cabo Riviera

Nous nous levons vers 7h15 après une belle nuit très tranquille. Nous déjeunons et partons vers 8h15 pour randonner dans le canyon de la sorra, en amont de la chute. 





Nous commençons par descendre à la rivière par un sentier mais ensuite il faut marcher de part et d'autre de la rivière quand ce n'est pas dans son lit. On saute d'une roche à l'autre tout le temps. Nous faisons très attention car c'est facile de se fouler une cheville ou pire encore si l'on chute. Le canyon devient de plus en plus profond au fur et à mesure que l'on progresse. Et plus ça va, moins on voit de traces d'humain. Il y a tout de même de piste de vache et d'ânes ça et là. On se demande ce qu'ils peuvent bien manger dans ce lieu désertique. De temps à autre nous passons à côté de beaux petits bassins mais on espère toujours en voir un plus beau et plus magique plus loin. Sur les rives de la rivière poussent de grands palmiers sauvages. Nous avons l'impression de marcher dans un oasis linéaire. Parfois il y a d'immenses feuillus qui se mêlent aux palmiers. Leurs longues racines doivent leur permettre de trouver de l'eau sous le lit de la rivière.





Après une heure et demie de marche en milieu très accidenté, nous décidons de nous baigner dans un petit bassin qui est très joli mais pas plus que les précédents. On se dit qu'il y a peut-être une superbe cascade au prochain détour du canyon mais il faut bien s'arrêter un jour et nous n'avons pas prévu y passer la journée.








De retour à la chute près du camping nous nous baignons à nouveau. On avait eu le temps de se réchauffer passablement à nouveau en revenant sur nos pas dans le canyon de la sorra. Nous sommes seuls dans le grand bassin et il fait bon de se rafraichir tout en admirant la chute sous différents angles ou à deux mètres de distance.

Nous remontons en haut du canyon et de retour au camping nous prenons une bonne douche sous le boyau d'arrosage. De nouveaux campeurs du Yukon viennent d'arriver. Nous jasons un peu avec eux et les laissons aller se baigner car le soleil est ardent ce midi.

Nous partons ensuite en VR pour nous rendre à La Ribera à une cinquantaine de kilomètres. Nous prenons un site au camping La Trinidad puis nous nous faisons à dîner.

Ensuite nous marchons une quinzaine de minutes pour nous rendre à la plage. Il vente très fort et on ne voit qu'une seule personne se baigner mis à part 4 ou 5 kite-surfeurs qui vont à une vitesse fulgurante dans les vagues qui cassent au loin. Nous faisons voler le cerf-volant durant une trentaine de minutes. Le vent est parfait pour l'envergure de 1,8m de notre aile. Nous nous amusons à faire des figures acrobatiques et changeons de rôle lorsque les épaules commencent à se fatiguer. Il y a des bourrasques parfois qui nous font faire plusieurs pas vers l'avant. Ça tire en titi! On a chaud rapidement car on bouge constamment et on doit forcer pas mal.









Après le cerf-volant, nous allons marcher environ une heure sur la plage qui s'étend à perte de vue. Le sable est fin et blanc. Mais la marche sur la plage ne semble pas attirer beaucoup de monde car ce sont surtout des véhicules que l'on rencontre. En Baja, c'est la Mecque du 4X4.

De retour au camping vers 16h, c'est l'heure des téléphones, des nouvelles, du blogues, des photos, de la douche, etc.

Vers 18h30 nous nous faisons à souper, des petites côtelettes de porc rôties puis pochées dans la salsa verde. Avec de bons légumes et du riz nous sommes comblés. Curieusement, nous avons un très bon appétit ce soir! C'est vrai qu'on a dépensé quelques calories aujourd'hui!


En soirée, je tombe dans le Mankell en espagnol qu'Hélène a terminé. Elle, lit une biographie de Nelson Mandela. Après notre voyage en Afrique du Sud à l'hiver dernier, c'est encore plus intéressant!

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