mardi 9 décembre 2014

De San Luis Potosi, SLP à San Miguel de Allende, Guanajuato

Lundi le 8 décembre. De San Luis Potosi, SLP à San Miguel de Allende, Guanajuato

Après une nuit très tranquille au centre-ville de San Luis Potosi, nous partons ce matin vers 7h30. Il y a près de 260 km à couvrir pour se rendre à San Miguel. On arrête seulement pour déjeuner et pour mettre de l'essence et nous arrivons vers 11h30 au magnifique camping San Miguel situé dans la zone historique de cette autre ville coloniale.



Nous nous installons tout au fond en passant devant d'immense VR tout-terrain d'allemands, de suisses et de néerlandais. C'est toujours impressionnant à voir ces grosses machines faites pour la brousse africaine.







Nous sympathisons avec un couple d'autrichiens qui voyagent depuis trois ans dans un petit 4x4 avec caravane portée et les invitons à venir prendre l'apéro ce soir.

Notre emplacement est vraiment très bien car nous profitons de l'abri permanent de quelqu'un qui arrivera plus tard en saison.



Nous lunchons légèrement et partons ensuite faire quelques courses en ville ainsi qu'un premier repérage. Nous serons cinq jours à San Miguel et donc on prend notre temps. On commence par aller porter un gros sac de linge à la buanderie du coin puis nous allons retirer des pesos à un guichet automatique situé à une quinzaine de minutes à pied. Ensuite, nous allons vers le centre de la zone patrimoniale. Nous empruntons différentes rues au hasard et aboutissons à l'église de la Immaculada Concepción dont c'est la fête aujourd'hui. Une fanfare joue à l'extérieur et l'église regorge de fleurs. Une conche incrustée dans le mur fait office de bénitier.








Nous marchons un peu plus loin et allons voir le Jardin principal face à l'immense église de la paroisse San Miguel Arcangel. Nous entrons dans la chapelle adjacente mais nous nous réservons la grosse église pour une autre fois. Dans la chapelle, nous sommes frappés par les tableaux alliant peintures et sculptures. Un concept très intéressant que nous n'avions pas remarqué auparavant.











Sur notre retour vers le camping, on s'achète du café bio expresso dans un petit commerce, du pain de blé entier et un assortiment de neuf fromages de chèvre dans un second, quelques fruits bio dans un troisième, de l'eau et du jus dans un quatrième et du vin dans un cinquième. Et on récupère notre lessive. Les touristes que nous sommes viennent de rendre six petits commerçants heureux!

Nous prenons ensuite l'apéritif comme prévu avec Helmut et Silvia, les autrichiens. On parle presque durant deux heures puis ils nous laissent pour qu'on se fasse à souper. Ils partent tôt demain matin et c'est donc peu probable qu'on les revoit un jour. Mais on restera en contact au cas où ils repasseraient pas le Québec un jour ou que nous passions faire un tour en Autriche.

Nous soupons au son des cloches de l'église voisine de notre camping. C'est un vrai tintamarre à toutes les quinze minutes. Espérons que cela s'arrêtera tôt en soirée. On finit la vaisselle vers 20h30 et on rentre dans le VR car la température baisse très rapidement. Cet après-midi on avait froid à l'ombre mais on crevait au soleil. Cette nuit cela pourrait baisser en bas de 10 degrés.

L'Internet est très rapide au camping. Mais comme c'est surutilisé en soirée, on ne réussit même pas à avoir la connexion complète. La publication du blogue ira donc à demain matin. Guitare et lecture occupent le reste de la soirée. 


4 commentaires:

  1. Bonjour Jean,
    Au guichet automatique, utilisez-vous une carte de crédit ou une carte de débit pour retirer de l'argent?

    Bonne continuation... ¡y hasta la proxima!!

    Yves

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  2. Bonjour Yves,

    Nous utilisons la carte de guichet. En fait depuis 10-15 ans, on n'utilise que cela et cela a fonctionné très bien dans tous les pays visités en Amérique Latine, en Asie, en Afrique, Autralie-NZ et bien sûr Europe. Il faut seulement que le guichet fonctionne avec Plus System dans notre cas, Cyrrus dans d'autres cas. Il faut avoir un mot de passe à 4 caractères seulement cependant car notre banque nous dit que certains guichets refusent les codes à 5 ou 6 caractères.

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    1. Aussi, nous retirons environ 400 CAD$ à chaque transaction. De cette manière, le coût du retrait (frais de notre banque + frais du guichet) revient environ à 2% du montant (8$). En retirant 100$ à la fois cela reviendrait à 8% ce qui est exagéré. Par ailleurs, au Mexique les cartes de crédits sont de plus en plus acceptées partout: Pemex (essence), grands magasins et restaurants touristiques et plus. Nous utilisons au maximum la carte de crédit et conservons les pesos pour les fois où on ne peut utiliser la carte ou que c'est difficile. C'est aussi bon d'avoir avec soi assez d'argent pour les péages des autoroutes par exemple. Ceux-ci sont assez dispendieux. Aussi, si jamais on se fait arrêter par des policiers corrompus, c'est pratique d'avoir un peu de comptant. Cela ne nous est jamais arrivé en près de 12 000 km au Mexique mais c'est arrivé souvent à nos amis mexicains.

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    2. Merci Jean.
      De par le monde, nous procédons aussi de la même façon (carte de crédit et carte de débit [ou carte de guichet]), avec le même calcul de «rentabilité» pour les retraits en argent.

      Toutefois, il est arrivé, à certains endroits, où il n'était pas possible d'utiliser la carte de débit. Pourquoi? Je ne le sais pas vraiment. Banque non affiliée? Je en sais pas. Pour le mot de passe à 4 caractères, je vais vérifier avec mon institution financière.

      Bonne continuation à Hélène et à toi!

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