dimanche 15 février 2015

De Laguna Ojo de Liebre à Guerrero Negro

Dimanche le 15 février. De Laguna Ojo de Liebre à Guerrero Negro

Nous prenons notre temps pour déjeuner ce matin.  Je prépare une savoureuse salade de fruits: orange, pamplemousse, cantaloup, mangue et goyave.  



Le temps est calme et on entend les souffles de baleines juste en face de nous. Avec les jumelles, on voit des dizaines et des dizaines de dos, de têtes ou de queues qui sortent régulièrement de l'eau et dont la taille est amplifiée par la réfraction. C'est drôle ce phénomène optique car des fois on voit une queue plonger dans la montagne de l'autre côté de la baie. 

Au bord de l'eau pendant qu'on déjeune, les barges et les bécasseaux s'en donnent à cœur joie et plongent leur bec dans la boue pour s'alimenter de petits invertébrés. Les pélicans blancs défilent lentement devant nous et traversent la baie en nageant. Treize bernaches cravant les dépassent à tire d'aile. Bref, c'est tellement bucolique comme panorama ce matin que cela nous prend bien du temps avant de décoller du camping.

Nous reprenons notre beau chemin de gravier jusqu'à la route nationale et dix kilomètres plus loin, nous arrivons déjà à Guerrero Negro. Il s'agit d'une petite ville de compagnie dont la majorité des habitants travaillent pour ESSA, Exportacion de Sal. On dit que c'est ici le plus gros centre de production de sel par évaporation au monde. Il y aurait plus de 180 km carrés de salines en exploitation. 

Nous allons tout se suite au Malarrimo RV Park-Hotel pour prendre une bonne douche chaude et faire le plein d'eau et d'énergie pour le VR. Et aussi pour voir les enfants et petits-enfants sur Skype! Ça fait toujours chaud au cœur!

Nous allons ensuite porter notre lessive à une petite buanderie à deux coins de rue, traversons la ville de bout en bout pour trouver une restaurant de birria mais on arrive trop tard et c'est en train de fermer. Nous sommes un peu déçus mais ce sera pour une autre fois. Nous prenons ensuite un beau petit chemin de gravier le long du canal qui sépare la ville en deux pour nous rendre aux dunes et au refuge d'oiseaux. Une vingtaine de minutes plus tard, nous arrivons aux dunes, tout près de l'aéroport local. On se demande s'il ne va pas pleuvoir tant le ciel est couvert de gros nuages.




Nous nous installons alors pour dîner car il est 13 heures et on commence à avoir un petit creux. Il faut beau même si cela s'ennuage un peu et que l'on voit encore des orages au loin. Hélène nous prépare des côtelettes de porc fumées (chuletas ahumadas) avec un gros plat de légumes mélangés bien croustillants est légèrement créés: brocoli, chou-fleur et chayotte. Nous savourons notre délicieux repas en admirant les dunes qui bordent la lagune à quelques centaines de mètres de nous.





Après dîner, nous sommes bien en forme pour aller marcher dans les dunes. Elles ne sont pas très hautes, variant entre 5 et 7 mètres. Mais elles sont très nombreuses! Elles s'étalent sur des kilomètres, à perte de vue. De toute évidence, c'est le paradis des 4X4, dune boggies et similaires. Quand nous sommes passés, c'était la marée basse. Mais on voit très bien qu'à marée haute ou très haute, la mer s'engouffre parmi les dunes et on imagine que cela doit être vraiment très spécial.








Nous retournons au camping en fin d'après-midi et faisons la connaissance de François et Isabelle, un couple de condistes de Val d'Or en Abitibi qui voyagent durant trois mois avec leur trois garçons âgés entre six et treize ans. C'est la petite famille dont parlaient les condistes Pierrette et Serge qu'on a connus à Santispac. La rencontre est très sympa mais nous n'avons malheureusement pas beaucoup de temps pour faire connaissance car ils s'en vont manger au restaurant et partent très tôt demain matin pour se rendre à Enseñada. En tout et pour tout, ils auront passé 22 jours en Basse-Californie et à ce qu'il semble, tant les enfants que les parents ont adoré.  Tout à coup, il y a un gros arc-en-ciel juste au dessus de nous.  Pas évident dans le désert!




Compte tenu du gros dîner, nous prenons seulement un léger goûter ce soir : jicama et concombres au piment pour accompagner des tostadas au fromage de chèvre. C'est amplement pour nous contenter.

En soirée, blogue et lecture. Coïncidence, je lis justement un livre écrit par l'auteur de Dunes, Frank Herbert. Le film était génial mais le livre l'était encore plus!


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