mardi 17 février 2015

De Guerrero Negro à Bahia Los Angeles

Mardi le 17 février. De Guerrero Negro à Bahia Los Angeles

Nous partons tout de suite après déjeuner pour retourner à la petite ville de Guerrero Negro où nous arrêtons faire quelques provisions.  La marée est haute lorsqu'on passe sur la jetée et on voit moins d'oiseaux qu'hier.  Tant mieux car on n'a pas le temps d'arrêter à tous les cinquante mètres ce matin.  Nous avons plus de 200 km de route à parcourir.



Nous prenons ensuite la route nationale vers le Nord durant quelques kilomètres avant d'arriver à Latitude 28 qui est un poste de contrôle à la frontière entre l'état de Baja California Sur et l'état de Baja California qui s'étend jusqu'à la frontière avec les USA. Nous passons sans problème car il n'y a personne dans le poste. Et dire qu'on s'est limité dans nos achats de fruits pour ne pas se les faire saisir. Mais environ 30 minutes plus tard, nous passons un contrôle militaire. Je ne sais plus c'est le combientième depuis notre arrivée au Mexique et surtout en Baja. Nous passons à la fouille sommaire comme toujours car les militaires adorent voir comment fonctionne notre Safari-Condo. Comme les autres fois, ils sont très polis et respectueux. Le tour du propriétaire dure à peine dix minutes et nous reprenons notre route.



Nous passons dans différents types de déserts durant notre trajet. Au début, sable et petits buissons épineux, ensuite les gros cactus en chandeliers s'ajoutent avec les gros arbustes et les agaves en floraison, puis viennent les cirios qui sont aussi en fleur. Signe qu'il a plu récemment, nous voyons même un coin de désert couvert de jolies fleurs roses.





Nous arrivons finalement à Bahia Los Angeles sur la Mer de Cortez. Nous visitons le tout petit village, allons au quai pour essayer sans succès d'acheter du poisson frais, allons à une ferme aquicole pour acheter des fruits de mer mais c'est fermé et terminons par nous installer à un site sur le bord de la mer au Dagget's RV Park. Nous avons reculé d'une heure en changeant d'État et il est maintenant 13h soit 14h à notre heure de ce matin. On crève de faim.




Hélène nous prépare un bon petit goûter et puis nous allons nous dégoudir les jambes en marchant sur la plage durant presque deux heures. Le paysage est vraiment superbe avec de nombreuses îles dans la baie et la brume qui les cache en partie. Il ne fait que 21 degrés. On voit bien qu'on monte vers le nord mais au soleil et sans vent c'est vraiment une température agréable.





Nous marchons du camping jusqu'au phare situé au bout d'une grande batture qui protège le village. Nous voyons beaucoup d'oiseaux intéressants en nous promenant même si c'est loin d'être comparable aux deux derniers jours à Guerrero Negro. Mais ce qui nous surprend le plus c'est qu'on croise au moins une quinzaine de carcasses d'oiseaux en chemin (pélican, plongeons, fou, cormoran) et deux carcasses de tortues. Bizarre! Empoisonnement? Maladie? Courants qui les amènent ici en plus grand nombre? Nous restons intrigués.  En marchant sur la plage, on voit aussi d'importants dommages causés par les inondations lors de l'ouragan de l'automne dernier.  Deux terrains de camping ont été complètement détruits et leur terrain est maintenant parcouru par des ruisseaux d'un mètre de profondeur.  Perte totale.  C'est vrai aussi pour quelques maisons du secteur.  

Nous revenons au VR vers 16h pour une bonne douche. Ensuite Hélène lit La Presse pendant que je joue de la guitare puis passe aux photos et au blogue. Le camping offre un service Internet par satellite qui ne va pas si mal. On a déjà vu plus lent. Et je ne peux de toute manière pas utiliser mon cellulaire car il n'y a pas de tel service à Bahia Los Angeles.

Le soleil se couche vers 17h derrière les montagnes encaissées et graduellement les îles de la baie changent de couleur. Un peu plus tard, elles se retrouvent sous un ciel légèrement rosé. Pas mal du tout.

En l'absence de poisson frais, Hélène nous prépare un bon souper de poulet et de légumes ce soir. Dès 18h, la noirceur s'est installée. C'est un peu ennuyant mais on se dit qu'on rechangera d'heure dans quelques semaines. Et que c'est tout de même mieux qu'au 46ième parallèle (46,8032 pour être précis).

Le défi de ce soir, ne pas se coucher trop tôt. Nous sortons le super-domino et faisons quelques parties. Puis on retombe dans notre livre et on verra bien à quelle heure on s'endormira.





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