mardi 24 février 2015

De Ejido Uruapan à La Bufadora

Lundi le 23 février. De Ejido Uruapan à La Bufadora

Il a plu une bonne partie de la nuit et lorsque le jour se lève les montagnes qui nous font face sont perdues dans les nuages. Nous déjeunons puis faisons nos adieux à Lise et Paul qui se rendront plus loin que nous aujourd'hui. On se promet de se rencontrer au Québec ou même avant si le hasard fait croiser nos chemins à nouveau. Nous partons vers 9h et avant de quitter le vignoble, nous laissons un pourboire à José pour sa visite guidée d'hier. En même temps, nous faisons cadeau de notre petite planche à bodysurf à son fils.




Nous arrêtons vingt kilomètres plus loin pour faire des courses et retirer nos derniers pesos d'un guichet automatique. Puis nous prenons l'embranchement qui mène à La Bufadora, un site touristique très fréquenté et qui doit sa renommée à l'un des plus gros souffleurs au monde. L'eau peut jaillir à 30 m de hauteurs quand les conditions de vagues, de vent et de marée se conjuguent parfaitement.

En passant nous regardons les parcs d'élevages de thon dans la baie d'Ensenada. C'est là que vont se faire manger les sardines de Guerrero Negro dont j'ai parlé il y a environ deux semaines.  De l'autre côté de l'immense baie, nous devinons la ville d'Ensenada.



Nous continuons jusqu'au camping Campo 5 où nous décidons de revenir plus tard. Les services sont presque nuls mais la vue est à couper le souffle. Et quelques kilomètres plus loin nous arrivons à La Bufadora. Nous stationnons le VR et parcourons à pied les quelques 500 m qui nous séparent du souffleur. De chaque côté de la rue s'étalent des dizaines de boutiques à souvenir mais plus de 80% sont fermées. Un peu ennuyant comme atmosphère. Je m'informe à une commerçant qui m'indique que les commerces sont tous ouverts les mercredis et samedis ainsi que les jours où des bateaux de croisièrs s'anchent dans la baie d'Ensenada. Les touristes affluent lors de ces journées et cela vaut la peine d'ouvrir toutes les boutiques.




Et nous voici enfin à La Bufadora. Au moment où nous arrivons la mer est relativement calme et la marée n'est pas à pleine hauteur. Malgré cela, La Bufadora envoie un jet d'eau à une dizaine de mètres dans les airs. Pas si mal. On aurait aimé voir cela à 30 m mais cela n'arrive peut-être pas si souvent que cela. Peu importe, nous ne nous attentions à rien et sommes bien heureux de ce que nous avons vu et entendu, car le souffleur est bruyant.




Nous retournons au Campo 5 pour prendre notre petit repas du midi en admirant la mer et du haut de notre promontoire. Il faut dire que nous sommes situés sur le bord d'une haute falaise qui surplombe une petite baie découpée dans la roche.




Après le respas nous allons marcher sur les caps qui font partie du terrain du Campo 5. C'est vraiement spectaculaire! Nous prenons un sentier qui passe à plusieurs reprises très près de la falaise et faisons extrêmement attention à ne pas faire de faux pas. Sur le piton, au bout du sentier il y a une croix à la mémoire d'une personne dont nous ignorons l'histoire mais on imagine facilement qu'elle ait fait une chute mortelle de l'endroit où nous sommes. Nous restons assis pour regarder la mer et le paysage. C'est plus prudent!






Nous retournons ensuite au VR pour faire un peu de lecture et de planification de voyage. Un tout petit peu de guitare aussi. Après avoir bien étudié les différentes options qui s'offrent à nous, nous décidons qu'une fois sortis du Mexique, à Tecate, nous irons vers l'est et non vers San Diego comme nous pensions auparavant. Nous avons déjà visité San Diego et le sud de la Californie alors qu'une bonne partie de l'Arizona demeure inconnue pour nous. Nous sommes tout excités à l'idée de découvrir de nouveau dans l'ouest américain!

Vers 17h c'est l'heure de l'apéritif. Nous nous en sommes privé passeblement au cours des dernières semaines mais maintenant qu'on a du bon vin, on en profite. Nous nous installons devant le VR au dessus de la falaise et regardons la mer. Deux baleines soufflent au large! Cela nous rappelle des bons souvenirs à la Laguna Ojo de Liebre près de Guerrero Negro.




Le Santo Tomas tempranillo-cabernet se laisse boire sans difficulté. Un vrai petit plaisir pour le palais! Nous assistons avec grand plaisir au coucher du soleil. C'est notre avant-dernier sur la Pacifique.



Puis, nous rentrons à la chaleur dans le VR pour se faire à souper. Hélène prépare du bon poulet avec du riz et des légumes pendant que je trie les photos de la journée et rédige une partie du blogue. Nous soupons vers 18h30 et terminons la bonne bouteille en savourant notre succulent repas.

En soirée on retombe dans nos lectures respectives puis on se couche en regardant Vénus et Jupiter se coucher à l'ouest. Nous n'avons pas de voisins du côté de la mer et donc nous laissons les rideaux ouverts. Comme ça quant on se réveille la nuit, on peut admirer une autre forme de paysage.


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