Samedi
le 21 février. De San Quintin à Vicente Guerrero
Avant
de prendre la route nous regardons sur Internet les choses à voir et
à faire à San Quintin. On y liste beaucoup d'activités à faire
mais on ne dit pas les sites à visiter à part quelques vestiges de
colonisation par les Anglais à la fin du XIXième siècle. Il
semble que les oiseaux soient très abondants car les nombreux marais
qui séparent la ville de la mer font partie d'un site Ramsar. C'est
à dire un site protégé et de réputation internationale. Nous
cherchons donc un chemin qui mène à la mer et passe par les marais
et le parc volcanique à l'est de la ville. Nous trouvons finalement
après quelques essais et suite aux explications d'un passant.
Il
faut faire quinze kilomètres de route en gravier avec passablement
de planche à laver mais nous avons l'expérience. Après 5 km de
serres de tomates et de fraises nous arrivons à une étendue de
marais. Il y a bien quelques oiseaux (aigrettes, bernaches cravant)
mais nous sommes un peu déçus après l'expérience ornithologique
extraordinaire de Guerrero Negro.
Nous
continuons sur notre route de gravier qui continue à «brasser le
Canayien» et nous arrivons en vue d'une baie où l'on cultive des
huitres. Nous allons à l'une cinq ou six installations et les
ostréiculteurs sont justement en train de nettoyer et de trier la
récolte du matin. Nous en achetons trois douzaines pour le repas de
ce soir. À 35 pesos la douzaine (environ 3 $ CAD) , on ne se
ruinera pas.
Nous
poursuivons notre chemin jusqu'au tout petit village de La Chorera
bâti sur de la pierre volcanique noire. Certaines anciennes maisons
étaient construites avec ces mêmes pierres. Aujourd'hui, on fait
en blocs de ciment et on met de la couleur, comme le petit jardin
d'enfant avec sa toilette sèche.
Nous
allons ensuite à la plage dont une partie est en sable et l'autre en
petits galets ronds de différentes couleurs. Plusieurs familles y
travaillent en ce beau samedi, à ramasser des poches et des poches
de galets qui seront vendus à des grossistes en vie de les vendre au
Nord. Personne ne semble savoir à quoi cela servira au final.
Après réflexion, Hélène et moi imaginons que ce pourrait être
pour les aménagements paysagers mais qui sait?
De
la plage on a une belle vue sur les dunes tout près et les volcans
qui sont bien présents dans le secteur. D'ailleurs, l'île San
Martin au large est elle-même un gros volcan.
Nous
allons nous installer sur une butte près d'un gros volcan pour
prendre notre goûter. Hélène prend quelques photos de fleurs.
C'est moins désertique ici qu'au sud et à l'ouest de la ville.
Nous
revenons à San Quintin vers 14h, faisons quelques courses et roulons
une quinzaine de kilomètres vers le nord jusqu'à Vicente Guerrero,
au camping Posada Don Diego Trailer Park où nous nous installons
pour y passer la nuit. La fin de l'après-midi se passe en lecture
pour planifier la fin du séjour au Mexique ainsi qu'en conversations
Skype avec les enfants et petits enfants.
Vers
17h c'est l'heure de l'apéritif. Jusque là, nous étions les seuls campeurs mais voici qu'arrive un autre VR et ce sont des québécois. Paul et Lise sont partis de Montréal depuis 18 mois déjà et comme nous, ils achèvent leur périple en Basse Californie. Ils avaient commencé cette portion de leur long voyage en caravane de manière à apprivoiser le camping au Mexique mais ils se sont vite rendus compte que la vie en caravane ne correspondait pas du tout à leur profil. Ils ont donc laissé le groupe et terminé leur séjour en Baja de manière autonome.
Nous placotons une quinzaine de minutes et nous les invitons à prendre l'apéro avec nous. Après s'être installés, ils arrivent avec leurs chaises et un petit rosé de L.A. Cetto à partager. Nous jasons avec eux jusqu'à 19h45 environ puis, après une petite Tequila 100% agave añejo, nous nous laissons pour souper chacun dans nos VR en se donnant rendez-vous pour le second café du déjeuner demain matin.
Vers 20h, c'est la séance d'ouverture d'huitres et la préparation du souper. Mauvaise surprise, les huitres ont la coquille relativement fragile ce qui rend leur ouverture un peu plus difficile qu'avec les huitres de l'Atlantique. Aussi, comme les coquilles s'émiettent facilement, il reste des petits morceaux avec la chair. Pas très agréable ensuite...
Nous sommes aussi surpris par l'odeur particulière de la vase qui reste après les coquilles même après un bon lavage. Ça sent un peu le marécage! Comme les marécages qui sont à proximité des parcs d'huitres... Pas une mauvaise odeur mais on sent un peu de souffre. On n'avait pas prévu cela...
Hélène nous prépare des asperges fraîches et des tranches de concombres et de tomates pendant que je m'efforce d'ouvrir les bivalves sans casser leurs coquilles. Et finalement, nous sommes prêts à goûter et peut-être à déguster.
Ce n'est pas mauvais du tout! Au moins! Cela ne goûte pas le souffre. Mais les petits morceaux de coquilles brisées nous achalent un peu. Disons que ce n'est pas le franc succès que l'on espérait. Et vive les huitres Malpèque ou Caraquet!
Nous finissons de souper, faisons la vaisselle et il est déjà 21h30. Au restaurant d'à côté, il doit bien y avoir une trentaine de voitures. C'est samedi! Il y a de la musique mais le son n'est pas trop fort. Heureusement, le tout arrête un peu avant 22h! Silence presque parfait ensuite.
Nous faisons notre lit et lisons en attendant que le sommeil nous gagne après cette belle journée de volcans, de pierres rondes, de dunes et d'huitres.
Nous placotons une quinzaine de minutes et nous les invitons à prendre l'apéro avec nous. Après s'être installés, ils arrivent avec leurs chaises et un petit rosé de L.A. Cetto à partager. Nous jasons avec eux jusqu'à 19h45 environ puis, après une petite Tequila 100% agave añejo, nous nous laissons pour souper chacun dans nos VR en se donnant rendez-vous pour le second café du déjeuner demain matin.
Vers 20h, c'est la séance d'ouverture d'huitres et la préparation du souper. Mauvaise surprise, les huitres ont la coquille relativement fragile ce qui rend leur ouverture un peu plus difficile qu'avec les huitres de l'Atlantique. Aussi, comme les coquilles s'émiettent facilement, il reste des petits morceaux avec la chair. Pas très agréable ensuite...
Nous sommes aussi surpris par l'odeur particulière de la vase qui reste après les coquilles même après un bon lavage. Ça sent un peu le marécage! Comme les marécages qui sont à proximité des parcs d'huitres... Pas une mauvaise odeur mais on sent un peu de souffre. On n'avait pas prévu cela...
Hélène nous prépare des asperges fraîches et des tranches de concombres et de tomates pendant que je m'efforce d'ouvrir les bivalves sans casser leurs coquilles. Et finalement, nous sommes prêts à goûter et peut-être à déguster.
Ce n'est pas mauvais du tout! Au moins! Cela ne goûte pas le souffre. Mais les petits morceaux de coquilles brisées nous achalent un peu. Disons que ce n'est pas le franc succès que l'on espérait. Et vive les huitres Malpèque ou Caraquet!
Nous finissons de souper, faisons la vaisselle et il est déjà 21h30. Au restaurant d'à côté, il doit bien y avoir une trentaine de voitures. C'est samedi! Il y a de la musique mais le son n'est pas trop fort. Heureusement, le tout arrête un peu avant 22h! Silence presque parfait ensuite.
Nous faisons notre lit et lisons en attendant que le sommeil nous gagne après cette belle journée de volcans, de pierres rondes, de dunes et d'huitres.
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