Jeudi
le 8 décembre. La Peñita Jour 2
Après
le petit-déjeuner, Carole nous avise que c'est jour de Tianguis
aujourd'hui, c'est à dire jour de marché. Nous passons donc par la
plage et le Malecon pour nous rendre au marché en moins de dix
minutes. Il n'est que 9h30 mais déjà l'achalandage commence.
Principalement des touristes cependant sauf dans la partie la plus
éloignée où les résidants viennent acheter des marchandises
diverses, pas chères et de qualité médiocre. Nous nous achetons
un bon pain ainsi qu'un énorme jus d'oranges fraîchement pressées.
Hélène se trouve aussi une belle sacoche d'été qui sera très
pratique, dit-elle pour se convaincre.
En
milieu d'avant-midi, c'est la lecture en espagnol pour Hélène et
l'étude de la conjugaison des verbes irréguliers pour moi. Puis
nous allons prendre une marche au nord de la plage pour voir le
cimetière qui cède peu à peu sa place à la mer. C'est peut-être
triste pour les morts mais ils ne se plaignent pas à ce qu'il
semble.
De
retour au camping, nous allons jouer dans les vagues et poursuivons
le bain dans la piscine. On dîne ensuite avec une bonne salade au
fromage bleu et aux pistaches.
En
après-midi, nous poursuivons nos lectures et études puis après la
douche c'est déjà l'heure de l'apéro sous la palapa. Et vers 18h,
après le coucher du soleil, nous sommes une quinzaine qui partons
souper dans un restaurant de Rincon de Guayabitos spécialisé dans
la cuisson sur feu de bois : côtelettes, poulet, agneau et
steak. L'intérêt vient surtout du fait qu'il y a un orchestre rock
qui donne un spectacle durant le souper et qu'il y a de la danse.
Le
restaurant est plein et la bouffe est tout au plus honnête selon nos
critères. Mais la plupart des autres se régalent. Quant à
l'orchestre, il donne un très bon show! Du rock classique comme ils
disent. La piste de danse ne dérougit pas malgré que l'âge moyen
des danseurs doit bien tourner autour de 65 ans. Nous rencontrons
des gens forts sympathiques mais déplorons que le niveau sonore ait
été trop élevé pour nous permettre de parler sans crier.
Vers
21h, nous retournons au camping satisfaits de notre soirée très
particulière. Et lorsqu'on se couche, les oreilles nous silent,
comme on dit en québécois!
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