mercredi 28 janvier 2015

De Agua Caliente à Sol de Mayo, Cañon de la sorra

Mardi le 27 janvier. De Agua Caliente à Sol de Mayo, Cañon de la sorra

Nous nous levons vers 7h15 après une très bonne nuit. La montagne est presque toute dégagée ce matin. C'est de bonne augure. 




Après déjeuner une jeune mexicaine du Chiapas qui s'est établie au village vient nous voir pour nous offrir différents types de chocolats qu'elle prépare de A à Z à partir de grains de café. C'est très appétissant et ses recettes sont très modernes alliant le chocolat à différents fruits ou graines. Nous nous laissons tenter malgré les calories et le prix relativement élevé. Nous étions prêts à partir mais la jeune femme nous convainc d'aller visiter le canyon situé en amont, près d'où nous avons fait notre randonnée hier.



Nos voisines de Safari-Condo, Anne et Monique, ne sont pas tout à fait prêtes et j'ai donc le temps d'aller faire une petite saucette dans l'eau tiède du bain de roche construit dans la rivière fraîche. Trois petites sources d'eau presque bouillante s'y jettent et réchauffent la petite piscine.




Nous entreprenons ensuite notre randonnée le long de la rivière en escaladant souvent de gros rochers. Il faut faire très attention. Mais malgré cela, je me fais jouer un tour car en descendant d'un rocher, mon genou droit vient buter contre un petit arbuste sec. Et soudainement je me retrouve avec une branche sèche grosse comme mon pouce enfoncée d'au moins 1,5 cm sous la peau! Cela me prend une bonne minute pour enlever le morceau de bois qui est bien pris sous la peau. J'essaie de ne pas déchirer plus. Enfin cela finit par sortir et me voici avec un belle blessure de 1 cm de largeur d'où le sang sort en filets. Rien de bien grave car la rotule n'est pas touchée et il n'y a pas d'artère ou de grosse veine en jeu.

La petite trousse de premiers soins qu'on apporte avec nous habituellement est restée au VR mais heureusement Hélène a du savon et quelques diachylons dans son sac à dos. Cela va faire la job pour le moment.



Après cet arrêt forcé, nous continuons notre marche jusqu'à une mini cascade dans le canyon. C'est très joli et on s'y baigne tous.








Le retour se passe sans problème et rendus au VR, Hélène joue à l'infirmière en refaisant mon pansement avec des diachylons de rapprochement. Nous partons vers 11h45 du camping et arrivons 30 minutes plus tard à Santiago.

Nous arrêtons au petit hôtel Palomar pour y prendre tous les quatre ensemble notre repas du midi car c'est ici qu'on se sépare. Les routardes s'en retourne à la mer alors qu'Hélène et moi avons encore le goût des montages et des canyons. Comme par hasard il y a une petite clinique médicale à côté de l'hôtel. Je vais y jeter un coup d'oeil au cas où il y aurait un médecin disponible sur place et je suis très chanceux car la docteure présente se libère au moment où j'arrive. En 20 minutes à peine mon cas est réglé. Elle regarde la plaie, décide de ne pas faire de point de suture et opte pour un genre de colle en poudre. Elle refait un pansement et le tout ne me coûte que 200 pesos (17 CAD$).

Je rejoins les femmes et nous mangeons de bons tacos, poulet ou crevette selon le cas, tout en jasant de voyage. Vers 15h nous nous quittons après les échanges de courriels et une photo de groupe prise par le sympathique propriétaire de l'hôtel Palomar.



Nous passons par le centre de Santiago et remontons ensuite vers les montagnes par une petite route de sable en planche à laver similaire à celle de Agua Caliente. Mais ce n'est à nouveau que dix kilomètres à parcourir et nous arrivons au rancho Sol de Mayo 30 minutes plus tard. Le propriétaire nous accueille chaleureusement et nous jasons avec lui de ses chiens Xotoitzcuintle, une race de chiens presque sans poils que les Aztèques élevaient et qui est aujourd'hui en voie de disparition au Mexique. Le rôle de ces chiens étaient de guider les morts dans l'Au-delà!  Et oui, on les tuait pour qu'ils servent éternellement les défunts.

Quand il voit que nous aimons ses chiens, le propriétaire nous offre de nous en donner un de la prochaine portée dans quelques mois. Dommage qu'on ait décidé de ne plus avoir de chien car on se serait peut-être laissés tenter.



Nous nous installons au camping, sur le bord de la falaise. Au loin on voit très bien la vallée et la grosse rivière à sec qui la parcourt. Nous sommes les seuls campeurs mais n'en sommes pas vraiment surpris. Nous prenons le sentier qui passe à côté et descendons au fond du canyon par un bel escalier construit en pierres. En descendant la vue sur les montagnes et le canyon est magnifique mais c'est surtout la belle chute qui se jette dans un bassin de granit qui retient notre attention.








Il y a plusieurs visiteurs à la journée qui s'y baignent et nous décidons d'attendre à demain pour ce faire. De toute manière je ne peux plus mouiller mon genou aujourd'hui. Nous nous installons sur un gros rocher rond en face de la chute. Hélène en profite pour faire une petite sieste pendant que je m'amuse avec un harmonica.





Vers 16h, nous décidons d'aller en aval et au bout d'une vingtaine de minutes nous arrivons à une autre petite chute qui se jettent aussi dans un bassin. Comme il n'y a absolument personne dans les parages, Hélène en profite pour se rafraichir en tenue d'Ève dans l'eau fraîche et pure qui descend de la montagne.




Nous remontons au VR sans trop nous presser car il fait très chaud au soleil. Hélène doit refaire mon pansement car il n'a pas résisté à la randonnée en terrain accidenté. Tout semble beau dans les circonstances et si la tendance se maintient je devrais pouvoir randonner et me baigner demain. À suivre...



Nous n'avons pas très faim après le bon dîner pris vers 14h. Nous soupons donc avec une belle petite salade vers 20h30. La viande pourra se conserver facilement jusqu'à demain. Avec le soleil et la route aujourd'hui, les batteries sont pleines et les frigos fonctionnent à merveille.

Nous nous coucherons vers 22h après la vaisselle, le blogue et les photos. Mais pas de publication encore aujourd'hui car le signal 3G est trop faible. Ce sera pour demain, peut-être.


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