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lundi 2 février 2015

De Puerto San Carlos à Loreto

Lundi le 2 février. De Puerto San Carlos à Loreto

Nous nous levons vers 7h avec un magnifique ciel coloré sur la Bahia Magdalena.




Après déjeuner nous jasons avec nos voisins de camping, les seuls à part nous, Patrick et Diana, des gens de Californie qui se promènent avec une petite roulotte datant de 1954. Ils sont émerveillés par notre Safari-Condo et ils sont malades pour s'en acheter un. À suivre...

Nous partons vers 9h pour aller au village se chercher des crevettes fraîches ramenées ce matin à la poissonnerie. Nous en achetons un kilogramme de belles grosses pour environ huit dollars canadiens.





Nous quittons Puerto San Carlos, ses pêcheurs et ses baleines et prenons ensuite la route vers Ciudad Constitución, revoyons nos dizaines de nids d'aigles pêcheurs, le désert et les plantations de dattiers et d'orangers. 




On se promet d'en acheter sur le bord de la route si l'occasion se présente. Et voilà qu'en arrivant à Ciudad Insurgentes à une cinquantaine de kilomètres plus loin nous voyons le kiosque recherché. Nous arrêtons et avons la surprise d'y trouver aussi des figues locales séchées au soleil. Nous goûtons à tout et finalement repartons avec un beau paquet de figues Mission et un demi sac d'oranges. Il a fallu se raisonner pour ne pas acheter de tout!




Nous quittons la plaine désertique après avoir lentement grimpé durant une bonne heure et demie. Nous sommes dans la Sierre Gigante et en effet les montagnes nous apparaissent géantes après le relief plat des derniers jours.




Nous arrêtons luncher sur le bord de la route, tout près d'un des nombreux monuments érigé à la mémoire d'un accidenté de la route. C'est très commun au Mexique de voir des croix et des monuments de ce type le long des routes surtout quand elles sont sinueuses. Comme il est fréquent que les automobilistes pressés dépassent à l'aveugle dans les courbes au Mexique, on est mieux de toujours être sur le qui vive si on ne veut pas avoir de monument à notre nom.



Vers 14h30 nous arrivons sur le bord de la Mer de Cortez et arrêtons à quelques endroits pour admirer le paysage.





Nous arrivons finalement à Loreto, première capitale des Californies du temps des espagnols. C'est aujourd'hui une ville d'une vingtaine de mille habitants qui vit principalement du tourisme. La région se développe lentement avec l'appui de l'organisme gouvernemental qui a mis au monde Cancun, Ixtapa et Huatulco. Les hôtels, les clubs de golfs, les marinas et les boutiques d'artisanat poussent pendant que les touristes viennent par auto, par avion ou par les bateaux de croisières qui font un arrêt à Laredo plusieurs fois par mois durant l'hiver.

Nous nous installons au camping Rivera del Mar et, pendant que la lessive se fait, nous allons prendre une marche le long de la plage et du malecon. Hélène revient au VR alors que je continue pour trouver le centre de la petite ville. Je la rejoins une trentaine de minutes plus tard après avoir pris un détour inutile pour revenir au camping. Un peu plus tard nous retournons à la place centrale pour aller à l'information touristique mais c'est déjà fermé. Nous prenons quelques photos des alentours et arrêtons dans une patisserie près du camping pour y acheter un petit gâteau Tres leches pour le dessert de ce soir.









En attendant de nous faire à souper, nous regardons les cartes et nos bouquins pour nous faire une idées des endroits visiter et du temps à consacrer à chacun afin d'arriver à Enseñada vers le 26 février. Nous devons y rencontrer des amis durant la dernière fin de semaine de février pour faire ensemble une partie de la route des vins.

Nous soupons vers 19h30. Un petit filet mignon agrémenté de champignons sauvages séchés du Québec et servis avec différents légumes. Le souper est délicieux mais le Tres leches nous déçoit. On dirait qu'il n'a été fait qu'avec des ingrédients commerciaux de masse. Rien de comparable à celui qu'on avait acheté à Guadalajara pour apporter chez Monica Duran et qui était simplement sublime.

Vers la fin du souper, petit incident : pendant qu'Hélène verse de l'eau potable dans un chaudron, la poignée en plastic du bidon de 6l cède et voici le plancher du VR inondé. Vite, il faut éponger pour éviter l'infiltration sous les armoires, sous les sièges et sous les toilettes, mais c'est peine perdue. Il nous faut donc tout vider et tout éponger. Ce travail inutile et fastidieux nous occupe durant une quarantaine de minutes. La tisane attendra!

Nous finissons la vaisselle vers 21h et c'est l'heure du blogue et de la lecture avant d'aller se coucher un peu plus tard qu'à l'habitude peut-être.


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