Dimanche le 14 décembre. Visite à
pied de Guanajuato
Nous partons à 9h30 du camping et
arrivons de l'autre côté du tunnel Santa Fe quinze minutes plus
tard. Nous allons voir l'église de la Compagnie de Jésus en
attendant que le musée Diego Rivera ouvre ses portes. Vers 10h nous
sommes au musée qui couvre trois étages de la maison où naquit
Rivera. Il n'y passa que six ans avant de déménager avec ses
parents à la ville de Mexico. C'est sa fille qui a démarré le
musée dans les années 1970 et maintenant on peut non seulement
visiter les pièces de la maison meublées selon l'époque mais
surtout voir un bon nombre de ses tableaux. C'est étonnant de voir
comment ce peintre était versatile tant dans les médias utilisés
que dans les styles, du réalisme au cubisme aux immenses murales de
son propre style qui décorent de nombreux édifices publics tant au
Mexique qu'à New York (Rockefeller Center).
Nous allons à l'Alhondiga de
granaditas, un autre bâtiment historique aujourd'hui transformé en
Musée régional de Guanajuato. Au départ un entrepôt à grains et
à semences, cet immense édifice a vu changé sa vocation à
plusieurs reprises au fil des siècles. Le fait le plus marquant
s'est probablement passé durant la guerre d'Indépendance. Après
avoir fusillé quatre des principaux instigateurs de la révolte en
1811 : Hidalgo, Aldama, Allende et Jimenez, l'armée espagnole
les décapita et installa leurs têtes à chacun des quatre coins de
l'édifice. Elles y furent exposées durant près de 10 années,
soit jusqu'à la victoire des Insurgés et la déclaration
d'indépendance du Mexique.
Nous visitons les deux étages du musée
et prenons grand plaisir à admirer tant les expositions permanentes,
plus historiques, que temporaires à caractère artistique. Et nous
avons vraiment été fascinés par les photos de Rodrigo Moya,
aujourd'hui 80 ans, dont la carrière s'est étalée sur près de
soixante ans. Cela vaut la peine de voir son blogue pour avoir un
aperçu de ses photos :
http://archivofotograficorodrigomoya.blogspot.mx
Nous allons ensuite faire un tour au
grand marché public. Il y a peu d'animation en ce beau dimanche
mais il y a tout de même quelques belles opportunités de photos.
Il est une heure et nous commençons à
avoir faim. On passe au Jardin Reforma puis nous allons donc nous
installer sur une terrasse située à la Plazuela San Fernando.
L'ambiance est agréable. Nous sommes les seuls touristes non
mexicains dans ce coin du centre-ville on dirait. Nous commandons
des enchiladas mineras pour moi et un piment en nogada pour Hélène.
Le premier plat est une spécialité de Guanajuato et l'autre de
Puebla. Nous nous régalons tous les deux et bien sûr nous
partageons.
Après le bon repas, nous allons revoir
le Callejon del Beso, cette minuscule ruelle si étroite que les
amoureux peuvent se donner un baiser en étant chacun sur un balcon
de part et d'autre du callejon. Ce n'est pas le plus étroit de la ville. Un mesure moins de 40 cm de large. Un autre s'appelle le Callejon del imposible. En effet il est impossible de monter quoi que ce soit de gros aux maisons qui le bordent: réfrigérateur, cuisinière, etc. Ils doivent donc faire passer ses appareils par les maisons des voisins d'en bas et ils passent de fenêtre en fenêtre jusqu'à destination. Pas évident!
Il y a foule et donc après la photo nous montons par un dédale de ruelle et escaliers jusqu'au monument El Pipila qui surplombe la ville. La vue y est vraiment prenante. Nous y passons une bonne demi-heure à regarder de haut la ville, ses édifices, ses places et ses jardins.
Puis nous redescendons de l'autre côté et admirons une jolie murale peinte sur le mur d'un école situé à mi-pente. C'est récent et on y fait malheureusement référence aux canadiens qui exploitent encore des mines dans les environs.
Il y a foule et donc après la photo nous montons par un dédale de ruelle et escaliers jusqu'au monument El Pipila qui surplombe la ville. La vue y est vraiment prenante. Nous y passons une bonne demi-heure à regarder de haut la ville, ses édifices, ses places et ses jardins.
Puis nous redescendons de l'autre côté et admirons une jolie murale peinte sur le mur d'un école situé à mi-pente. C'est récent et on y fait malheureusement référence aux canadiens qui exploitent encore des mines dans les environs.
Revenus tout en bas de la colline nous
marchons vers le théâtre Cervantes, une fonderie du temps des espagnols dans les années 1750. Nous y dégustons une bonne
paleta de la Michoacana en regardant les immenses sculptures
représentant Don Quichote et Sancho.
Nous revenons ensuite vers le théâtre
Juarez que nous ne pouvons pas visiter à cette heure-ci. Nous
commençons à ressentir la fatigue après toutes ces heures debout
et décidons de retourner à notre VR pour se reposer un peu et y
prendre un souper léger à la mexicaine : avocat farcis au thon
sur lit de laitue.
En soirée c'est le blogue et la
lecture comme d'habitude au son des aboiements de dizaines de chiens
de la colline d'en face. Heureusement, la nuit dernière ils se sont
calmés.
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