dimanche 14 décembre 2014

Visite à pied de Guanajuato, Guanajuato, Mexique

Dimanche le 14 décembre. Visite à pied de Guanajuato

Nous partons à 9h30 du camping et arrivons de l'autre côté du tunnel Santa Fe quinze minutes plus tard. Nous allons voir l'église de la Compagnie de Jésus en attendant que le musée Diego Rivera ouvre ses portes. Vers 10h nous sommes au musée qui couvre trois étages de la maison où naquit Rivera. Il n'y passa que six ans avant de déménager avec ses parents à la ville de Mexico. C'est sa fille qui a démarré le musée dans les années 1970 et maintenant on peut non seulement visiter les pièces de la maison meublées selon l'époque mais surtout voir un bon nombre de ses tableaux. C'est étonnant de voir comment ce peintre était versatile tant dans les médias utilisés que dans les styles, du réalisme au cubisme aux immenses murales de son propre style qui décorent de nombreux édifices publics tant au Mexique qu'à New York (Rockefeller Center).









Nous allons à l'Alhondiga de granaditas, un autre bâtiment historique aujourd'hui transformé en Musée régional de Guanajuato. Au départ un entrepôt à grains et à semences, cet immense édifice a vu changé sa vocation à plusieurs reprises au fil des siècles. Le fait le plus marquant s'est probablement passé durant la guerre d'Indépendance. Après avoir fusillé quatre des principaux instigateurs de la révolte en 1811 : Hidalgo, Aldama, Allende et Jimenez, l'armée espagnole les décapita et installa leurs têtes à chacun des quatre coins de l'édifice. Elles y furent exposées durant près de 10 années, soit jusqu'à la victoire des Insurgés et la déclaration d'indépendance du Mexique.













Nous visitons les deux étages du musée et prenons grand plaisir à admirer tant les expositions permanentes, plus historiques, que temporaires à caractère artistique. Et nous avons vraiment été fascinés par les photos de Rodrigo Moya, aujourd'hui 80 ans, dont la carrière s'est étalée sur près de soixante ans. Cela vaut la peine de voir son blogue pour avoir un aperçu de ses photos : http://archivofotograficorodrigomoya.blogspot.mx

Nous allons ensuite faire un tour au grand marché public. Il y a peu d'animation en ce beau dimanche mais il y a tout de même quelques belles opportunités de photos.









Il est une heure et nous commençons à avoir faim. On passe au Jardin Reforma puis nous allons donc nous installer sur une terrasse située à la Plazuela San Fernando. L'ambiance est agréable. Nous sommes les seuls touristes non mexicains dans ce coin du centre-ville on dirait. Nous commandons des enchiladas mineras pour moi et un piment en nogada pour Hélène. Le premier plat est une spécialité de Guanajuato et l'autre de Puebla. Nous nous régalons tous les deux et bien sûr nous partageons.







Après le bon repas, nous allons revoir le Callejon del Beso, cette minuscule ruelle si étroite que les amoureux peuvent se donner un baiser en étant chacun sur un balcon de part et d'autre du callejon. Ce n'est pas le plus étroit de la ville.  Un mesure moins de 40 cm de large.  Un autre s'appelle le Callejon del imposible.  En effet il est impossible de monter quoi que ce soit de gros aux maisons qui le bordent:  réfrigérateur, cuisinière, etc.  Ils doivent donc faire passer ses appareils par les maisons des voisins d'en bas et ils passent de fenêtre en fenêtre jusqu'à destination.  Pas évident!




Il y a foule et donc après la photo nous montons par un dédale de ruelle et escaliers jusqu'au monument El Pipila qui surplombe la ville. La vue y est vraiment prenante. Nous y passons une bonne demi-heure à regarder de haut la ville, ses édifices, ses places et ses jardins.







Puis nous redescendons de l'autre côté et admirons une jolie murale peinte sur le mur d'un école situé à mi-pente. C'est récent et on y fait malheureusement référence aux canadiens qui exploitent encore des mines dans les environs.




Revenus tout en bas de la colline nous marchons vers le théâtre Cervantes, une fonderie du temps des espagnols dans les années 1750.  Nous y dégustons une bonne paleta de la Michoacana en regardant les immenses sculptures représentant Don Quichote et Sancho.







Nous revenons ensuite vers le théâtre Juarez que nous ne pouvons pas visiter à cette heure-ci. Nous commençons à ressentir la fatigue après toutes ces heures debout et décidons de retourner à notre VR pour se reposer un peu et y prendre un souper léger à la mexicaine : avocat farcis au thon sur lit de laitue.

En soirée c'est le blogue et la lecture comme d'habitude au son des aboiements de dizaines de chiens de la colline d'en face. Heureusement, la nuit dernière ils se sont calmés.





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