Dimanche
le 25 janvier. D'El Pescadero à Cabo San Lucas (Los Cabos)
Même
temps qu'hier. Il mouillasse de temps à autre et il fait à peine
20 degrés. Nous déjeunons puis allons faire un petit tour au
marché hebdomadaire d'El Pescadero. Un marché destiné aux
touristes de toute évidence. Peu de légumes mais ils sont très
beaux et très chers. On essaie de nous faire à croire qu'ils sont
bios et que cela justifie ces prix doublés ou triplés. Mais allez
donc croire ces affirmations quand les légumes sont énormes et sans
tache aucune. Et en plus, comme il n'y a que très peu de bétail
par ici, d'où proviendrait l'engrais naturel pour faire pousser quoi
que ce soit dans ce sol sablonneux?
Nous
achetons tout de même deux ou trois beaux légumes et nous quittons
pour nous rendre à Cabo San Lucas à moins d'une heure de très
belle route. Arrivés en ville, nous pouvons voir beaucoup de
dommages causés par l'ouragan de l'automne dernier : des murs
effondrés, des toits arrachés, des chemins affaissés...
Nous
arrêtons au Walmart faire nos courses pour les prochains jours en
prenant soin d'avoir des provisions longue durée au cas où on se
trouverait un site merveilleux loin de toute épicerie. Le magasin
est plein de touristes. Tout un changement avec le continent.
Nous
voyons au loin le centre-ville que nous avions visité il y a
quelques années de même que les fameux rochers qui sont sur toutes
les photos de Los Cabos. Ni Hélène ni moi n'avons le goût d'aller
magasiner des souvenirs dans des trappes à touristes sous la pluie.
Nous allons donc nous installer au camping pour dîner, faire du
lavage et passer le reste de la journée pluvieuse à lire ou jouer
de la guitare. Pendant qu'Hélène termine son Mankell en espagnol,
j'entreprends la lecture d'un Selecciones Reader's Digest, version
Mexicaine. J'aime bien lire cette publication en espagnol car le
niveau de langue y est relativement simple tout comme les articles
d'ailleurs. C'est bon pour apprendre du vocabulaire et de la
grammaire rapidement. Cela s'applique aussi à la version
anglaise que je lisais il y a nombre d'années pour améliorer ma connaissance de la langue de Shakespeare. Nous profitons de la fin de l'après-midi pour faire
plusieurs téléphones au Québec, question d'avoir des nouvelles des
enfants.
Vers
19h, Hélène nous cuisine du mérou frais acheté hier de notre
vendeur itinérant. À la sauce tomatée avec du riz et une salade à
l'avocat. Très bon mais on préfère toujours le coryphène (Dorado
ou Mahi mahi selon la langue).
En
soirée, blogue, nouvelles, lecture puis dodo pas trop tard. On
annonce encore de la pluie mais beaucoup plus chaud. On verra bien!
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