Mercredi
le 28 janvier. De Rancho Sol de Mayo à Cabo Riviera
Nous
nous levons vers 7h15 après une belle nuit très tranquille. Nous
déjeunons et partons vers 8h15 pour randonner dans le canyon de la
sorra, en amont de la chute.
Nous commençons par descendre à la rivière par un sentier mais ensuite il faut marcher de part et d'autre de la rivière quand ce n'est pas dans son lit. On saute d'une roche à l'autre tout le temps. Nous faisons très attention car c'est facile de se fouler une cheville ou pire encore si l'on chute. Le canyon devient de plus en plus profond au fur et à mesure que l'on progresse. Et plus ça va, moins on voit de traces d'humain. Il y a tout de même de piste de vache et d'ânes ça et là. On se demande ce qu'ils peuvent bien manger dans ce lieu désertique. De temps à autre nous passons à côté de beaux petits bassins mais on espère toujours en voir un plus beau et plus magique plus loin. Sur les rives de la rivière poussent de grands palmiers sauvages. Nous avons l'impression de marcher dans un oasis linéaire. Parfois il y a d'immenses feuillus qui se mêlent aux palmiers. Leurs longues racines doivent leur permettre de trouver de l'eau sous le lit de la rivière.
Nous commençons par descendre à la rivière par un sentier mais ensuite il faut marcher de part et d'autre de la rivière quand ce n'est pas dans son lit. On saute d'une roche à l'autre tout le temps. Nous faisons très attention car c'est facile de se fouler une cheville ou pire encore si l'on chute. Le canyon devient de plus en plus profond au fur et à mesure que l'on progresse. Et plus ça va, moins on voit de traces d'humain. Il y a tout de même de piste de vache et d'ânes ça et là. On se demande ce qu'ils peuvent bien manger dans ce lieu désertique. De temps à autre nous passons à côté de beaux petits bassins mais on espère toujours en voir un plus beau et plus magique plus loin. Sur les rives de la rivière poussent de grands palmiers sauvages. Nous avons l'impression de marcher dans un oasis linéaire. Parfois il y a d'immenses feuillus qui se mêlent aux palmiers. Leurs longues racines doivent leur permettre de trouver de l'eau sous le lit de la rivière.
Après
une heure et demie de marche en milieu très accidenté, nous
décidons de nous baigner dans un petit bassin qui est très joli
mais pas plus que les précédents. On se dit qu'il y a peut-être
une superbe cascade au prochain détour du canyon mais il faut bien
s'arrêter un jour et nous n'avons pas prévu y passer la journée.
De
retour à la chute près du camping nous nous baignons à nouveau.
On avait eu le temps de se réchauffer passablement à nouveau en
revenant sur nos pas dans le canyon de la sorra. Nous sommes seuls
dans le grand bassin et il fait bon de se rafraichir tout en admirant
la chute sous différents angles ou à deux mètres de distance.
Nous
remontons en haut du canyon et de retour au camping nous prenons une
bonne douche sous le boyau d'arrosage. De nouveaux campeurs du Yukon
viennent d'arriver. Nous jasons un peu avec eux et les laissons
aller se baigner car le soleil est ardent ce midi.
Nous
partons ensuite en VR pour nous rendre à La Ribera à une
cinquantaine de kilomètres. Nous prenons un site au camping La
Trinidad puis nous nous faisons à dîner.
Ensuite
nous marchons une quinzaine de minutes pour nous rendre à la plage.
Il vente très fort et on ne voit qu'une seule personne se baigner
mis à part 4 ou 5 kite-surfeurs qui vont à une vitesse fulgurante
dans les vagues qui cassent au loin. Nous faisons voler le
cerf-volant durant une trentaine de minutes. Le vent est parfait
pour l'envergure de 1,8m de notre aile. Nous nous amusons à faire
des figures acrobatiques et changeons de rôle lorsque les épaules
commencent à se fatiguer. Il y a des bourrasques parfois qui nous
font faire plusieurs pas vers l'avant. Ça tire en titi! On a chaud
rapidement car on bouge constamment et on doit forcer pas mal.
Après
le cerf-volant, nous allons marcher environ une heure sur la plage
qui s'étend à perte de vue. Le sable est fin et blanc. Mais la
marche sur la plage ne semble pas attirer beaucoup de monde car ce
sont surtout des véhicules que l'on rencontre. En Baja, c'est la
Mecque du 4X4.
De
retour au camping vers 16h, c'est l'heure des téléphones, des
nouvelles, du blogues, des photos, de la douche, etc.
Vers
18h30 nous nous faisons à souper, des petites côtelettes de porc
rôties puis pochées dans la salsa verde. Avec de bons légumes et
du riz nous sommes comblés. Curieusement, nous avons un très bon
appétit ce soir! C'est vrai qu'on a dépensé quelques calories
aujourd'hui!
En
soirée, je tombe dans le Mankell en espagnol qu'Hélène a terminé.
Elle, lit une biographie de Nelson Mandela. Après notre voyage
en Afrique du Sud à l'hiver dernier, c'est encore plus intéressant!
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