Samedi le 6 décembre. Excursion à
Real de Catorce, SLP.
Nous partons de notre camping-hôtel
vers 9h30 en direction de la petite ville de Real de Catorce située
à 28 km en ligne directe mais à près d'une heure trente par la
route. Real de Catorce s'appelait au départ :
Real
de Minas de Nuestra Señora de la Limpia Concepción de Guadalupe de
los Álamos de Catorce.
Elle est
aujourd'hui une ville fantôme, ou presque, qui ne survit que grâce
au tourisme.
Fondée en 1779 cette ancienne ville minière a déjà abrité dix mille habitants. On y extrayait de l'argent on y frappait la monnaie de l'époque soit le Real. En passant, certains de ces réals sont si rares de nos jours qu'ils peuvent valoir jusqu'à 50 000 $. Aujourd'hui la ville ne compte que 900 habitants et une bonne partie est en ruines. Mais pendant certaines fêtes religieuses, il peut y avoir plus de 100 mille pèlerins qui convergent vers la petite agglomération pour vénérer Saint-François d'Assise et La Vierge de la Guadeloupe, lesquels se partagent les honneurs à l'église du centre-ville.
Fondée en 1779 cette ancienne ville minière a déjà abrité dix mille habitants. On y extrayait de l'argent on y frappait la monnaie de l'époque soit le Real. En passant, certains de ces réals sont si rares de nos jours qu'ils peuvent valoir jusqu'à 50 000 $. Aujourd'hui la ville ne compte que 900 habitants et une bonne partie est en ruines. Mais pendant certaines fêtes religieuses, il peut y avoir plus de 100 mille pèlerins qui convergent vers la petite agglomération pour vénérer Saint-François d'Assise et La Vierge de la Guadeloupe, lesquels se partagent les honneurs à l'église du centre-ville.
Les premiers 25 kilomètres de notre
parcours s'effectuent facilement sur une route d'asphalte qui passe
par Cedral. Mais un peu plus loin, on doit prendre une route de
pavés, des vrais, qui brassent l'auto dans tous les sens durant 24
km.
On monte sans arrêt pour atteindre 2750 m d'altitude. C'est là que nous arrivons au tunnel Ogarrio, construit en 1901. Il mesure 2,3 kilomètres et comme c'est trop étroit pour rencontrer, la circulation se fait en alternance. La hauteur est de 2,80 m alors que notre véhicule en compte 2,48. Il faut donc se tenir bien au centre sinon c'est la casse. Un peu stressant. La traversée dure 7-8 minutes qui me semblent bien plus longues. Dans le tunnel, on aperçoit une petite chapelle. Curieux!
On monte sans arrêt pour atteindre 2750 m d'altitude. C'est là que nous arrivons au tunnel Ogarrio, construit en 1901. Il mesure 2,3 kilomètres et comme c'est trop étroit pour rencontrer, la circulation se fait en alternance. La hauteur est de 2,80 m alors que notre véhicule en compte 2,48. Il faut donc se tenir bien au centre sinon c'est la casse. Un peu stressant. La traversée dure 7-8 minutes qui me semblent bien plus longues. Dans le tunnel, on aperçoit une petite chapelle. Curieux!
À la sortie du tunnel, nous sommes
accueillis par de nombreux guides qui nous offrent d'aller à cheval
dans les montagnes autour. Nous préférons stationner notre VR sous
la garde d'un type à qui nous paierons un pourboire à la sortie,
puis aller à pied dans la petite ville qui s'offre à nous.
Nous passons par la rue principale,
bordée de dizaines de petits étals où l'on vend sucreries,
souvenirs, articles religieux et bien plus encore. Les rues sont en
pavés et les maisons en pierre. Plusieurs sont habitées mais un
peu plus loin les ruines abondent. Nous arrivons rapidement à la
place de la fontaine à laquelle font face le Palais municipal,
l'église et le Centre culturel, autrefois l'endroit où l'on
frappait la monnaie.
Nous commençons par aller prendre
quelques renseignements à l'information touristique située au
Palacio Municipal. Nous y sommes chaleureusement accueillis et l'une
des deux préposés se fait prendre en photo avec nous.
Nous allons ensuite visiter le Centre
culturel où il y a plusieurs expositions sur trois étages: Indiens Huicholes,
artistes contemporains et photos d'époques de Real de Cartorce.
Par la suite c'est la visite de
l'église. Tout un plancher de bois! Ici et là, des habits
religieux auxquels les pèlerins épingles des offrandes. Près de
l'hôtel, c'est François d'Assise qui occupe la première place,
avec lui aussi des dizaines d'épinglettes sur ses habits. Dans la
nef, la Vierge de la Guadeloupe. Les fidèles prient devant l'un et
l'autre. Nous sortons alors qu'arrive une procession de paroissiens
voisins venus rendre grâce au Saint et à la Vierge. Costumes
flamboyants, chapeaux à plumes, musique, chants, danse et pétards
sont au rendez-vous. Nous croyons deviner une forte influence
indigène dans le déroulement de cette procession.
Nous poursuivons notre visite en
montant quelques côtes pour avoir une vue d'ensemble de la ville.
On passe par la place d'armes, bars, petits hôtels, puis une série de maisons abandonnées
où les visiteurs des villages avoisinants parquent leurs chevaux le
temps de leur visite à la ville.
C'est maintenant le temps de manger et
on s'installe au soleil sur la terrasse d'un petit resto sympathique.
Il faut assez chaud pour enlever les chandails de laine polaire. Il
faut dire qu'à l'ombre, il doit faire à peine 12 ou 15 degrés à
cette altitude (2750 m) alors qu'il en fait 20 à 22 à Matehuala
(1600 m).
Après notre bon repas léger et santé,
nous repartons pour Matehuala. Le tunnel se passe mieux la seconde
fois. Et dès notre sortie, la route descend de telle manière que
je n'ai pas eu besoin de peser sur l'accélérateur durant 24 km. Au
contraire, il fallait souvent compresser pour éviter la surchauffe
des freins.
Nous arrivons à notre camping-hôtel
vers 16h30, faisons encore une lessive et c'est le temps de l'apéro
du samedi soir. Hélène nous prépare un bon souper pendant que je
gratte la guitare. Ensuite, courriels, blogues, photos, lecture,
etc. La routine quoi!
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